Dans un quartier surdensifié en logements, ne proposant ni équipement ni espace public de qualité, subsiste encore un vestige de l’histoire marseillaise : une Bastide, maison bourgeoise entourée d’un jardin d’agrément dédié à l’exploitation agricole.
La mairie centrale, ne prenant pas en compte les attentes des habitants et des élus locaux, a décidé d’augmenter l’offre de logement en construisant au maximum la parcelle - détruisant au passage le patrimoine naturel et culturel - privant ainsi le quartier d’un espace « en creux » où pourrait se définir de nouvelles pratiques liées à la Nature en Ville.
La démarche du contre-projet peut se définir comme un projet urbain alternatif : un site analysé au maximum, une dépense minimum de matière pour proposer le départ d’une vie urbaine soutenable.
Ici, le dessin d’un parc n’est pas l’objectif final du projet, le but est de donner la possibilité aux acteurs de terrain de se projeter dans l’espace, de se l’approprier selon le génie du lieu et de gérer une nouvelle manière de vivre ensemble.
Le processus mis en œuvre vise d’abord à (r)éveiller le regard de la population sur les potentiels du site par la formalisation de méthodes d’appropriation et de compréhension du lieu. Par la suite, l’occupation des locaux disponibles par une association permettra de faire germer les bases d’un projet durable.
Le rôle de l’architecte va être celui d’un accompagnateur, un conseiller, un révélateur de possibles à une époque où les hommes perdent conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans la fabrication de la cité.
- notice en mode livre (lecture)
- notice de présentation du projet [9,70Mo] (téléchargement)
- rendu de projet du 22.02.2013 [3,29Mo]
- manuel d'aide à l'appropriation (version imprimable A3) [5,93Mo] (Mode de pliage)
- modèles 3D : passerelle.skp [0,64Mo] / belvédère.skp [6,1Mo] (Sketchup Viewer)